Le blog de abeille pat

Trois essaims ont été attrapés cette année.

Le premier pas d’appareil photo ce jour là, l’essaim n’était pas très grand il avait une reine vierge, qui malheureusement n’est pas arrivée à sont terme, morte ou perdu lors du vol de fécondation ? Les abeilles ont été pris pour élever le cadre porte cupule.

Le deuxième, j’ai été appelé pour récupérer un essaim qui c’était installé dans le coin d’une habitation.

Il était très petit, manque de pot, le lendemain soir quand j’ai voulu le contrôler au rucher, il n’était plus dans la ruche, d’où l’importance d’introduire un cadre de couvain dans la ruche afin de fixer l’essaim.

Troisième plus conséquent et à une vingtaine de mètres du rucher, mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, il ne provient pas de mon rucher.

De plus près

La plus grosse partie de l’essaim a été secoué sur le dessus des cadres.

Une autre partie devant le trou de vol

Le rappel des retardataires

la rentrée de l'essaim

Dans la demie heure, la ruche a été mise au rucher.

La reine est une jeune de l’année, elle n’a commencé à pondre que quelques jours plus tard.

9 juin,

Trois jours après la transhumance, un contrôle des ruches, voir si les reines sont bien vivantes et en pontes après avoir été secoué tout au long du trajet. Une reine peu mourir écrasée entre un cadre et la paroi de la ruche.

A première vue ce n’est pas la joie, presque pas de vol.

Bonnes nouvelles toutes les reines sont en pontes, mais les ruches sont vides de réserve !

Elles ont quasiment consommées les réserves de miel d’acacia que je leur avais laissé, j’avais prévu le coup et ramené les derniers cadres de provisions qui me restaient, pourvu que cela suffira jusqu’au début de la miellée des châtaigniers.

Après cette intervention, direction le rucher et récupérer les jeunes reines fraîchement écloses en cagettes.

Ces reines seront utilisées en réserve et introduites dans les nucléis orphelins, dont les reines ont été perdues lors du vol de fécondation, défiantes ou mortes à la naissance.

Maintenant il faut les laisser tranquille 15 jours, le temps de les laisser s’accoupler et de commencer à pondre, rendez-vous le 24 juin.

Après le désastre des acacias, vais-je transhumer pour rien aussi dans les châtaigniers ?

De toute façon je n’ai guère le choix, ici il n’y à plus rien à butiner.

Nous voici au soir du 6 juin, la fraîcheur de la soirée avait repoussé les abeilles dans les ruches, à se poser la question s’il y avait encore des abeilles ?

Ah si, sous les grilles de ventilation il y a du monde.

Assez rapidement nous avons pu charger les ruches, il fait encore jour mais nous avons une heure de route à faire, qu’il fera nuit quand nous arriverons à destination.

A l’ouverture des trous de vols, malgré la fraîcheur de la nuit, les abeilles qu’ont croyaient disparu au chargement sont bien présentes.

Elles envahissent l’avant des ruches, cela a été provoqué par le trajet qui a été long et cabosseux, plus le confinement de toutes ces abeilles et le stress, augmentent la température intérieure de la ruche, qu’il faille ventiler de l’air frais dans la ruche.

En quelques minutes d’ébullition, le calme revint.

Maintenant, il ne reste plus qu’à croiser les doigts que la miellée soit au rendez-vous.

Le 2 juin la récolte du miel d’acacia.

Arrivé sur place, elles font la barbe, il y a encore quelques abeilles qui butinent les dernières fleurs d’acacia, mais plus rien de significatif c’est bien la fin des acacias.

Les hausses ne sont pas pleine, il y a eu trop d’averses pendant la miellée, empêchant les abeilles de sortir et ces pluies n’ont pas été favorable à la fleur d’acacia.

Les cadres ne sont pas remplis comme il se devait, l’operculation des cellules de miel n’est pas au maximum.

Une bien maigre récolte, un cinquième de ce qu’elles auraient du produire, mais je me satisfais de ça.

Le stock ne me suffira pas jusqu’à la prochaine année.

Sur le retour, un peu de réconfort la vue de petit chevrillard

Jusqu’au dernier instant j’ai pu l’observer.

La découverte de mon fils, une branche en forme arrondie

De plus près, plus une branche mais une mue de cerf

Une mue bizarre au niveau de la meule

Une meule difforme et un petit bout de pivot

Encore un choc et le surandouiller ce serait cassé.

Et pour qu’il n’y ait pas de jaloux, à mon tour de faire une petite découverte

J’étais à deux doigts de passer à côté

Un petit 10 cors

Bientôt la fin de cette belle saison, la végétation commence à reprendre de la couleur verte

Le petit tas 2012 aux pieds la télé.