Le blog de abeille pat

Le 14 et 15 avril j’ai procédé à la pose des premières hausses.

Toujours sur le même principe, remonter les vieux cadres afin de laisser éclore le couvain (cadres qui ont été remplacés par des cires gaufrées), pour ensuite retirer ces cadres du circuit et de les passer à la chaudière à cire.

Les hausses sont posées, mais depuis les conditions météos se sont fortement dégradés, que sept jours plus tard j’ai été obligé de redonner en catastrophe un cadre de nourriture (cadres que j’avais sorti au printemps), certaines ruches n’avaient plus une goutte de nourriture, prête à mourir de famine, la construction des cires à été ralenti, ainsi que la ponte de la reine.

Les ruches ont perdu beaucoup de butineuses, dès les premiers rayons de soleil, elles sont parties visiter les pommiers, un champs de colza se situant à vol d’oiseau à 3 km, mais à peine parti qu’un épais nuage venait cacher le soleil, refroidissant la température, suivi d’une averse glaciale, empêchant le retour des abeilles qu’elles sont mortes sur place.

7 jours plus tard, rebelote le cadre de réserve a été vidé, qu’il faillait le remplacer.

Depuis, un léger réchauffement qui leur a fait beaucoup de bien, elles ont pu partir butiner, mais sans pour autant leur permettre de récolter suffisamment pour reconstituer le stock, juste pour les maintenir.

La météo des prochains jours n’est pas très enthousiasme, les pommiers et le colza ne seront en fleurs dans quelques jours, qu’il faille à nouveau les nourrir, heureusement que j’avais suffisamment nourri en automne, pour profiter de ces cadres maintenant.

Mais ils ne suffiront plus que pour 8 jours, qu’il faudra envisager d’acheter du candi, pour pouvoir tenir jusqu’à la floraison des acacias, qui eux ne fleuriront, d’après moi, que dans deux semaines.

Cette année 2012 s’annonce difficile, une certitude, la récolte de toutes fleurs et perdu !

L’acacia à voir, en espérant qu’ils n’ont pas subit de dégât suite aux gelées du mois d’avril (-4°).

Mue de cerf du 25 mars

Une mue qui n’était pas évident à voir, juste un rayon de soleil éclairant un truc rond et blanc au loin attira mon attention, c’était la meule d’une mue !

Un joli 10 cors

Et c’est reparti pour une longue marche, hé si Philippe on a beaucoup de dénivelé positif.

Un passage sur le lieu de notre rencontre en 2008 avec une laie et ses marcassins

Le printemps commence à faire son apparition, une Anémone des bois.

Les grenouilles étaient déjà bien actives.

Une pose case croûte sur le lieu énigmatique avant de repartir pour 3 heures de marche.

Une rencontre inattendu, en marchant dans la forêt, je fus surpris par des feuilles au sol qui se mettaient à bouger brusquement devant moi.

C’était un jeune sanglier qui se débattait dans les feuilles !

Mais que faisait-il ? Je me suis rapproché, encore rapproché à 5 m

Au bout de quelques secondes il se souleva, et se rapprocha de moi à 2m avant de faire demi-tour.

(Il était un peu trop près pour le cadrer).

Alors qu’il partait, j’ai compris ce qu’il avait, il était paralysé à l’arrière train gauche, et très amaigri, c’est pour cette raison qu’il tournait en rond couché dans les feuilles, il ne pouvait pas se lever correctement.

Je l’ai suivi à distance, il est parti une centaine de mètre et c’est recouché sous les branchages d’un vieux chêne mort.

Abandonné des siens, il n’y a plus d’espoir pour lui, il s’est couché pour mourir.

C’est la triste sélection naturelle. 

Les abeilles ont assez bien progressées ces 10 jours, les cires gaufrées ont été construites, et la reine y a commencée à pondre pour la majorité des ruches.

D’autres ont plus d’avance et ont déjà des larves.

Il est plus facile de trouver les reines, elles ont une préférence pour les nouvelles cires.

Un bois trouvé par mon fis, mais pas normal à cette époque de l’année

C’est une deuxième tête qui ne perd ses bois qu’en mai.

En regardant la meule on peut remarquer qu’il a de l’os

Une fracture du pivot

C’est un bois qui a du être arraché, soit il a trop fortement donné un coup au sol, ou reçu un coup d’un aîné.

En cherchant aux alentours, je trouve les restes d’un cervidé, mais pas la tête

Avec ces éléments, on peut conclure que le bois trouvé et les restes sont du même animal.

Comment est il mort ?

Il y a une route forestière interdite à la circulation à proximité, collision avec un véhicule ?      

La tête, ramassé par un promeneur ou par les sangliers et renards ?

On ne le saura jamais.

Une image du paysage féerique malgré cette découverte macabre.