Après le désastre des acacias, vais-je transhumer pour rien aussi dans les châtaigniers ?
De toute façon je n’ai guère le choix, ici il n’y à plus rien à butiner.
Nous voici au soir du 6 juin, la fraîcheur de la soirée avait repoussé les abeilles dans les ruches, à se poser la question s’il y avait encore des abeilles ?
Ah si, sous les grilles de ventilation il y a du monde.
Assez rapidement nous avons pu charger les ruches, il fait encore jour mais nous avons une heure de route à faire, qu’il fera nuit quand nous arriverons à destination.
A l’ouverture des trous de vols, malgré la fraîcheur de la nuit, les abeilles qu’ont croyaient disparu au chargement sont bien présentes.
Elles envahissent l’avant des ruches, cela a été provoqué par le trajet qui a été long et cabosseux, plus le confinement de toutes ces abeilles et le stress, augmentent la température intérieure de la ruche, qu’il faille ventiler de l’air frais dans la ruche.
En quelques minutes d’ébullition, le calme revint.
Maintenant, il ne reste plus qu’à croiser les doigts que la miellée soit au rendez-vous.