Le blog de abeille pat

Ce mois de mai ne m’a pas laissé beaucoup de temps, pour venir vous exposer l’avancé de l’activité apicole.

Un petit résumé

Le 8 mai, ma première récolte.

Un miel jaune toutes fleurs, qui me donnera le crémeux, la récolte n’a pas été exceptionnelle, mais suffisante peut-être jusqu'à l’année prochaine.

Le 23 mai, enfin après trois semaines d’attentes, la récolte du miel d’acacia.

Les cadres contre toutes attentes étaient remplis au maximum. (Pouce protégé avec un sachet, super !)

Même l’intérieur a été construit entre les cadres, pour pallier au manque de place pour stocker cette récolte exceptionnelle.

Malgré que 8 jours auparavant, j’aie déjà sortie 2-3 cadres pour leurs faires de la place.

Mon type de ruche à une hausse, n’est pas approprié pour la miellée d’acacia, mais bon une récolte aussi exceptionnelle n’arrive que rarement.

Même la vitre arrière a été transformée en un rayon de miel.

Après avoir vidé les hausses, les ruches ont été préparées pour la prochaine transhumance.

La pose des grilles de transhumance, avec l’aide de mon père à l’arrière plan, aide bien utile, les manipulations des cadres n’ont pas été faciles avec mon pouce en compote.

Les ruches restées au rucher sont également pleines à craquer.

Même les nucléis ont récoltés.

Enfin un rayon de soleil après une série noir.

Vendredi 13, jour porte bonheur pour certain, et jour de malheur pour d’autre.

Cette fois-ci, je rentre dans la deuxième catégorie.

Après mon genou, qui n’est toujours pas opérationnel à 100%, voila que je passe mon pouce gauche à la dégauchisseuse, ça ne pardonne pas !

Un bon morceau en moins, c’est sûr c’est forcément plus tendre à raboter que du bois.

Et me voila avec un gros pansement, l’idéal pour travailler au rucher.

Les manipulations sont pénibles d’une main, sans parler des chocs.

C’est quand même fou, c’est toujours la partie la plus sensible qui cogne partout.

Ne reste plus qu’à patienter la cicatrisation ou la repousse comme un lézard à qui l’on aura coupé la queue.

Quatrième jours, le trou laissé par le rabot c’est déjà partiellement reconstitué.

J’espère que cette période de poisse, me quittera rapidement, mais comme on dit « jamais deux sans trois »    

Un petit contrôle de la construction par les abeilles du cadre piège à varroa.

Il est bien construit, et en y regardant bien on aperçois la reine.

Une vieille reine, un point rouge = reine de 2008.

Vieille, regardez ses ailes comme elles sont usées. 

Une reine qui sera changée prochainement, quand ? Cela dépend de sa capacité de la ponte, tant qu’elle arrive à maintenir la colonie en force, elle sera épargnée.

Comme je suis un peu sentimental, j’ai toujours du mal à tuer une reine qui a donnée satisfaction plusieurs années, et j’attends toujours que la nature suit son cours, et que se soit les abeilles, elles mêmes qui s’en charge.

Ici aussi une reine âgée, un point vert 2009

Point bleu une reine de 2_ _ _ ? Une plus jeune ou plus vieille ? Si vous suivez le blog vous saurez. Alors la réponse ?

Une question aux apiculteurs

J’ai remarqué que lors des visites, les reines se trouvent toutes (à 70% près) toujours au même endroit dans les ruches, comme pour cette journée ou j’ai trouvé la plus part des reines sur le cadres piège, ou à proximité. Et vous ?

Personnellement je me base toujours sur cette observation pour trouver les reines, et c’est fiable à 80%.

Que fait une reine d’abeille après la naissance ?

D'instinct elle n’a qu’une obsession ! Être la seule, la seule à régner sans partage, la seule reine de la ruche.

Il ne peut qu'y avoir qu'une seule reine dans une ruche, la première qui naît tue toutes ses rivales sans pitié.

La vidéo présente une reine vierge récemment née, essayant de détruire une Cellule Royale.

Malgré que cette cellule soit bien dissimulée dans le cadre, elle l’a trouvée !

Son mode d’attaque est sans ménagement pour cette cellule, elle découpe le couvercle de la future reine, afin d’accéder à celle-ci, et de la détruire.

L’on peut également constater qu’elle se fait déjà aider par des abeilles, la garde rapproché de celle-ci.

Mon matériel n’étant malheureusement pas suffisant pour filmer toute la scène, n’y le temps nécessaire pour toute l’action, et de peur que la reine ne tombe du cadre, j’ai préféré coupé l’enregistrement et remis le cadre dans sa ruche.

Ne reste plus qu’à attendre dix jours avant de contrôler la première ponte.  

Il était temps de (faire) poser les hausses, la plus part des ruches ont commencé à édifier des cires là où il y avait de l’espace de libre.

Ici sur la vitre arrière.

Après avoir sortie les derniers cadres de provisions hivernales, et remplacé par des cires gaufrées, sans oublier de rajouter un cadre sans cire, qui servira à piéger le varroa. 

Ici la hausse, contenant les derniers vieux cadres de couvain que j'ai remonté du corps de ruche, sans la reine bien sûr.

Dès que ce couvain aura éclos, ses cadres seront retirés et réformés cet hiver pour en récupérer la cire.

En procédant ainsi, l’objectif de renouveler 100% des cires 2010 est atteint.

Une première partie des hausses a été posée, la semaine prochaine la dernière partie.

Entre temps 95% de mon temps, je le passe assis à attendre que mes tendons veuillent bien à nouveau me laisser marcher correctement. Seul consolation, j’arrive à nouveau à me déplacer sans attelle.   

J’essaye de varier les activités, vider le PC sur disquettes de ses milliers de photos et vidéos emmagasiné en 4 ans, ou clouer de temps en temps des cadres pour la saison 2012.