Le blog de abeille pat

Actuellement une partie des ruches se trouve dans les châtaigniers 

Au rucher c’était la miellée de sapin ! qui débuta très tôt cette année, trop tôt !

Sous les sapins les goûtes de miellats sont bien visible.

Du coup, je me morts les doigts, ai-je fais le bon choix de transhumer une partie des ruches dans les châtaigniers ?

Question que je me pose depuis que la météo c’est considérablement détérioré, laissant place à de fortes précipitations et une fraîcheur accentuée par un vent fort.

Si ces conditions perdure encore quelques jours, il y a fort à craindre que ce ne soit fini avec la miellée de sapin, qui pourtant était prometteuse d’une belle récolte.

Mais je n’avais pas vraiment le choix, mon stock de miel de châtaignier arrivant à la fin, il faut bien le renouveler.

Entre temps, les futurs emplacements ont été préparés.

A l’arrière plan, un apiculteur qui était plus futé que moi, qui a bien profité de la miellée de sapin, à vrai dire il a suivi mes conseils

A part ça, au village été organisé le premier vide grenier, et une exposition des artisans créateurs.

Des photographes, une styliste, des peintres, broderie, décoration, écrivains, et j’en passe.

Deux exemples de créativité  

Une voisine aux talents de fée, réalisant des tableaux et figurines féeriques en coton.

Une créatrice d’art de la table thermo vitrail, création en verre art verrier, vaisselle, luminaire etc.

Menuisier au fond à gauche et bien d’autres spécialités.  

Et bien sur notre petite participation.

Et pour terminer des nouvelles du pouce.

Je suis satisfait voir très satisfait, après un mois sous pansement enfin la mise à jour.

La partie manquante a totalement repoussé, ne reste plus qu’une croûte au centre, l’ongle a également continué à pousser de 2-3 mm, ne reste plus qu’à retrouver la sensation du toucher.

Le 26 mai, mauvais présage les abeilles pillent !

J’ai par habitude de laisser le seau de récupération des cires ouverts dans le rucher, cela me permet de contrôler si miellée ou pas.

Dans le seau il a de la cire mais également de petite goûte de miel, seau qui n’est pas visité par les abeilles s’il a miellée, mais qui en cas de disette attire les abeilles, ce qui était le cas cet fin mai.     

Malgré ça, l’activité suit son court, les ruches des acacias ont été transhumées dans les châtaigniers.

Arrivé sur place, l’ouverture des trous de vols

La fraîcheur de minuit les cantonne à l’entrée.      

Les rares journées d’ensoleillement, ouvrent un balai incessant de va et vient d’abeilles récoltant du pollen frais.

Même ce jour-là avec un ciel menacent et des températures de 12°- 14° elles sortent.

Sur la planche d’envol une affluence assez bonne.

Abeille chargée de pollen de noisetier

Ici probablement du pollen de thuya  

L’échange d’informations, la communication des abeilles par les antennes.

Un mélange de couleurs de pollens, du pollen rouge, quelle plante ? Avis aux experts.

Une vidéo de ce va et vient

Une autre vidéo sur le travail des ventileuses.

Le 8 janvier

Les 20 cm de neige ont fondu et laissé la place au redoux 13°.

Toutes les ruches vols

Sauf une, une qui en automne était déjà défaillante.

A l’ouverture, je ne pu que constater la mort de la colonie.

Elle était encore en ponte, il restait 3 petits cadres de couvains qui auraient du donner les abeilles d’hiver, mais avec l’arrivée de l’hiver précoce fin novembre, le couvain à été abandonné, et la trop petite grappe d’abeille n’a pas pu maintenir la température, face à une température extérieur de -8° à – 18°.

Une abeille naissante morte de froid.

Un peu plus réjouissant, une vidéo du réveil.

20 Août.

Il est temps de changer les reines déficientes et vielles reines.

Ici une vielle reine marquée jaune, année de naissance 2007

Elle a trois ans, ce qui est déjà exceptionnelle !

Elle aura 4 ans au printemps 2011, toujours bien entouré par sa cour qui la bichonne.

C'est une reine très vigoureuse et encore une très bonne ponte.  

Cette été, les abeilles ont essayé de la remérer plusieurs fois en élevant de belles cellules royales, je me suis dit super la pérennité de cette reine est assuré.

Mais malheureusement ça na pas marché, soit la nouvelle reine à été perdu lors du vol de fécondation, ou le plus probable au vu de sa virulence, ne voulant pas céder sa place elle les tua.

Sachant que la reine risque de mourir durant cet hiver de vieillesse, et ce sera toute la colonie qui mourra sans ce pilier qu'est la reine dans une colonie.

 C'est maintenant à moi d'intervenir, c'est une opération douloureuse de devoir supprimer cette bonne reine ayant servi fidèlement et sans relâche pendent 3 ans.

C'est toujours avec un pincement au coeur que cette suppression est effectuée.

La voila la pauvre sans vie.

Je laisse toujours le soin aux abeilles de faire circuler la mauvaise nouvelle.

Au bout de quelques secondes toute sa cour essaye de la réanimer en vain.

L'information va circuler très rapidement dans toute la ruche. 

Dans 24h, j'introduirai dans la colonie une nouvelle reine et tout reviendra dans l'ordre.

Normalement le changement de reines est pratiqué en été lors des miellées, mais avec cet été pluvieux je n'ai pas pu le faire. L'avantage en fin de saison c'est que le pourcentage d'acception est plus élevé quand été.