15 juillet, toujours rien, pas d’activité au rucher
Il pleut, il fait frais
Même que les locataires du rucher ont installé leur nid sur mon voile, preuve qui je ne suis pas beaucoup au rucher.
Cinq petits oeufs
Il quelques temps (24 juin), je vous faisais part d’une jeune reine 2012 lors de la visite des nucléis, « la reine est bien présente mais une cellule de remérage et également en construction !
Pour expérimenter, j’ai donné cette reine à une ruche orpheline, on verra bien la réaction de celle-ci ».
Le 8 juillet, je contrôle la ruche orpheline,
1ère Bonne nouvelle, la reine été acceptée
2ème Bonne nouvelle, des oeufs ont été pondus
3ème Bonne non mauvaise nouvelle, la ruche a entamé un élevage royale.
Plusieurs cellules royales ont été élevées sur plusieurs cadres.
Cela confirme bien la première indication du nucléis, la reine n’a pas d’avenir et qu’il faut la changer avant l’automne.
Depuis cette date je n’ai plus pu contrôler cette ruche (pluie et fraîcheur depuis), les cellules ont sûrement éclos à moins que la reine les aient détruites, ce qui m’étonnerai.
Je verrai bien à la prochaine visite, de toute façon rien ne presse, je n’ai plus d’espoir pour une miellée de sapin, que je laisse faire cette ruche.
Le 7 juillet, comme je le craignais les châtaigniers n’ont plus produit énormément de miel depuis ma dernière visite.
Le vol devant le trou de vol parle de lui-même.
Les hausses ne sont pas pleines, les 2-3 derniers cadres sont vides.
Inutile de récolter dans l’immédiat, si je sortais le miel maintenant les abeilles mourraient de faim, actuellement c’est le désert il n’y a plus rien que les abeilles puissent butiner.
Et je risquerai de provoquer un pillage incontrôlable.
Preuve est la récupération des cadres pièges à varroas, ils sont pris d’assaut par les abeilles, afin de lécher les dernières goûtes de miel
Une demi-heure plus tard
Même en rangeant les cires, les abeilles reviennent renifler l’emplacement.
La miellée du châtaignier est arrivée à la fin.
Les fleurs du châtaignier ont fanées et tombent à terre.
Je crains que la saison apicole 2012 soit terminée, en forêt aucun signe d’une éventuelle miellée de sapin.
Je me suis déjà résigné à me préparer mentalement à la fin de toute miellée, et commence à préparer la saison 2013, en élevant un maximum de jeunes reines.
Une de plus de marquer.
La libération
Les retrouvailles
24 juin, comme prévu le contrôle des nouvelles reines.
Devant les trous de vols des signes de ponte, les abeilles rentrent avec des pelotes de pollen
La reine a bien entamé la ponte, le couvain est déjà bien operculé avec sa reine qui court sur le cadre. Il faut faire très attention, il n’est pas rare qu’une jeune reine s’envole du cadre et soit perdu.
Sur une ruchette plus de reine mais une cellule, c’est une reine qui a été supprimé par les abeilles et remérée.
Sur une autre, la reine est bien présente mais une cellule de remérage et également en construction !
Pourtant la ruchette n’est pas forte qui pourrait laisser penser à un essaimage par manque de place
La ponte est très belle, bien qu’il y ait des larves de différents âges sur le même décimètre.
De plus près, on peut trouver deux œufs dans une cellule, ceux-ci n’est pas le signe d’une reine prolifique, mais d’une reine déficiente, ces œufs ne donneront pas des abeilles mais des faux bourdons. Et ça les abeilles le savent d’où l’élevage d’une cellule de remérage.
Pour expérimenter, j’ai donné cette reine à une ruche orpheline, on verra bien la réaction de celle-ci.
Puis, toutes les nouvelles reines ont eu droit au marquage de la couleur de l’année, jaune.
Sous la surveillance d’une gardienne de la reine.
Six reines ont été prélevées et mise en cagette.
Ces cagettes ont été fermées d’un côté avec du papier journal, pas pour que les abeilles puissent lire !
Mais parce que c’est un papier fin, facilement déchiquetable par les abeilles.
Pour faciliter la destruction du papier et le temps d'échange entre la nouvelle reine et les abeilles, je l'imprègne de miel
Puis la cagette sera intercalé entre deux cadres de couvain
Dans six jours ont pourra contrôler l’acceptation des reines.
Une minuscule fleur des champs (Recadrée)
Trois essaims ont été attrapés cette année.
Le premier pas d’appareil photo ce jour là, l’essaim n’était pas très grand il avait une reine vierge, qui malheureusement n’est pas arrivée à sont terme, morte ou perdu lors du vol de fécondation ? Les abeilles ont été pris pour élever le cadre porte cupule.
Le deuxième, j’ai été appelé pour récupérer un essaim qui c’était installé dans le coin d’une habitation.
Il était très petit, manque de pot, le lendemain soir quand j’ai voulu le contrôler au rucher, il n’était plus dans la ruche, d’où l’importance d’introduire un cadre de couvain dans la ruche afin de fixer l’essaim.
Troisième plus conséquent et à une vingtaine de mètres du rucher, mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, il ne provient pas de mon rucher.
De plus près
La plus grosse partie de l’essaim a été secoué sur le dessus des cadres.
Une autre partie devant le trou de vol
Le rappel des retardataires
la rentrée de l'essaim
Dans la demie heure, la ruche a été mise au rucher.
La reine est une jeune de l’année, elle n’a commencé à pondre que quelques jours plus tard.
3 juin
Au rucher l’ambiance est à la déprime, les abeilles font la barbe devant le trou de vol.
Il pleut, rien à butiner, elles sont au chômage, c’est la crise !
Triste saison 2012
Pendant que ma femme participait à une manifestation et vends les derniers pots de miels d'acacia et de châtaignier.
J’ai commencé l’élevage des reines 2012, avec beaucoup de retard à cause des conditions météos.
Pour rattraper ce retard, j’ai fais une première série d’élevage avec des cellules royales, prélevées sur une ruche sélectionnée, et sur un nucléi fait à partir de cette ruche.
Les cellules sont insérées dans le cadre couvain des nucléis, en prenant soins de supprimer les cellules qu’elles avaient élevées auparavant.
Puis au rucher, une série d'élevage en picking en prélevant une jeune larve de trois jours, qui sera déposée dans la cupulle.
Une fois les cupules préparées elles seront placées dans le cadre porte cupule, qui sera donné à une ruche orpheline, afin d'élever les futures reines.
Ces cupules seront destinées à parer les échecs d'élevages par les cellules royales indiquées plus haut, dans 12 jours.
Au rucher, normalement les abeilles récoltent du miel d’acacia, mais en retirant un cadre de couvain la couleur du miel ne correspond à du miel d’acacia
Très mauvaise saison apicole, pas de miel d'acacia au rucher cette année !
Le 27 février, par une journée ensoleillée mais fraîche 9°, les observations se font encore au trou de vol.
Malgré la fraîcheur ça vol bien.
En vidéo
Bonnes nouvelles toutes les ruches volent.
Sauf que, la ruchette contenant la vielle reine (si vous vous rappelez) a une activité plus soutenue !
En regardant de plus prêt, je ne peux que constater un pillage violent !
Inutile d’attendre les beaux jours pour l’ouvrir, elle ne survira pas à ce pillage.
A l’ouverture, il n’y plus d’abeille vivante toutes sont mortes.
Dommage la colonie était assez forte.
En cherchant la cause de cette mortalité, sur un cadre une cellule royale éclose, ce qui signifie que le changement de la reine a eu lieu cet automne.
En inspectant les abeilles mortes, j’ai retrouvé la nouvelle reine.
Pourquoi est-elle morte ?
De faim ? Non, elle disposait encore de 4 cadres de nourriture (La raison du pillage).
De maladie ? Non, pas de diarrhée ni de couvain loqueux ou d’autres signes.
Je n’ai qu’une explication, mais multifactoriel ;
La première est principale cause c’est le choc qu’elle a subit lors de la tempête, choc qui l’a soulevé et pratiquement renversé, poussant les cadres les uns contre les autres, écrasant une partie des abeilles.
Suivi du deuxième effet, le stress, cette colonie ayant une reine mais probablement non fécondée donc sans valeur, elle n’a pas eu l’effet rassurant pour la colonie à surmonter ce choc.
Si cette colonie avait eu une bonne reine elle aurait sûrement survécu à cette épreuve comme bien d’autres.
Ce n’est que mon analyse personnelle sur cette ruchette.
Le 8 juillet, première récolte de sapin sur l’emplacement N°1.
Il y a huit jours j’avais visité les ruches, et j’ai été agréablement surpris, elles avaient remplis les hausses aux 2/3 en 5 jours, mais pas encore mûrie (operculé)
Mais depuis, petite déception, la récolte n’a pas évoluée significativement !
Nous avons entre temps subi de fortes averses qui ont atténué la miellée.
Même arrivé sur place pour la récolte, les conditions météo se sont dégradées, que j’hésitais a annuler l’opération.
Elles ont partiellement ralentie l’activité.
Au bout d’une heure d'attente et de réflexion une éclaircie, que j’ai pris la décision de commencer, après tout j’avais tout préparé (remorque, hausse vide, cadres) que de renoncer ne m’arrangeait pas.
La récolte est très disparate d’une ruche à l’autre, certaines sont pleines comme ici, d’autres sont moyennes.
A l’heure ou je publie cet article, les prévisions de miellées sont très faibles, c’est dommage la miellée était pourtant prometteuse, mais malheureusement la météo est venu perturber l’enthousiasme.
Ca y est, j’ai enfin pu recommencé à marquer les reines.
Marquer les reines, pourquoi ?
Pour pouvoir reconnaître l’âge et mieux la trouver parmi les abeilles.
De couleur blanche pour les naissances de cette année.
Un petit rappel des couleurs.
Il est conseillé de suivre le code international des couleurs pour le marquage des reines.
C’est un cycle de cinq couleurs qui se suivent par roulement comme suit.
De couleur Blanc, pour les années de naissance se terminant par 1 et 6
De couleur jaune, pour les années de naissance se terminant par 2 et 7
De couleur Rouge, pour les années de naissance se terminant par 3 et 8
De couleur Vert, pour les années de naissance se terminant par 4 et 9
De couleur Bleu, pour les années de naissance se terminant par 5 et 0
L’on peut également marquer les reines avec une pastille de couleur qu’on colle (colle spéciale sans odeur bien sûr) sur le thorax (dos) de la reine.
Il existe aussi des pastilles de couleur + un numéro, ça c’est l’idéal par essaimage l’on sait de suite avec le N° d’où provient la reine.
Personnellement, après plusieurs déboires avec les pastilles, pas réellement les pastilles mais avec la colle !
Colle qui dans le temps perdait son pouvoir accrocheur, même en rachetant un nouveau tube chez le revendeur apicole, il était fréquent d’en recevoir un qui était oublié dans son stock et qui était encore plus vieux que le mien !
Maintenant j’utilise un marqueur à petite pointe (Posca), qui me donne entière satisfaction, d’une part par la facilité de l’application, le séchage rapide et une très bonne durée dans le temps.
Par contre, avant de redonner la reine, il faut attendre quelques instant que la couleur sèche !
Sinon la garde rapprochée de la reine s’empresse de nettoyer.
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Envie de miel, vous pouvez visiter mon site ici, ou me contacter, je me ferai un plaisir de vous servir.
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