Le blog de abeille pat

Toujours froid et ce ne sont pas les quelques rayons de soleil qui réchaufferont l’air.

Les premiers rayons éclaircissent la prairie, qu’à quelques dizaines de mètres de moi je devine un point blanc, ce n’est qu’avec la jumelle que j’ai eu la confirmation de ma pensée.

Une mue plantée dans le sol

Mon fils était sur place depuis 10 minutes à m’attendre, j’avais pris une autre direction avant de le rejoindre, cette mue je l’ai ramassé sous ses yeux.

Comme quoi on ne voit pas tout, je ne veux pas savoir à combien de mues ont est passées sans les voir.

Une belle petite mues 10 cors

Nous continuons notre balade à la découverte des beautés de la nature.

Une vielle poussette des années… oubliées, ou le bébé à commencer à marcher qu’ils ne l’ont plus jugé utile ?

Une pause casse-croûte, pas étonnant qu’on ne perd pas de calories pendant nos marches.

Un terrier sous un arbre, sûrement un lièvre

La Scille à 2 fleurs toujours en attente de chaleur pour s’épanouir au soleil.

Puis quand on n’y croit plus, une deuxième mue pour la journée

Mais celle-ci n’a pas eu la chance de nous accompagner à la maison, elle reste à la nature, vous devinerez pourquoi.

Je l’ai posé sur ce tronc, elle sera une énigme pour le bûcheron quand il viendra couper le bois.

Encore une journée hivernal, décidément cette neige ne nous quitte plus, bon c’est plus agréable de marcher sur la neige que la pluie précédemment.

J’adore la neige, mais il y a un temps pour tout, maintenant il faut faire place au printemps !

Un abri pour lutin

Une souche coiffée

Les fleurs de noisetier sont là à attendre la venue des abeilles, mais il faudra encore patienter, elles sont gelées.

Pas facile avec cette petite couche de neige de trouver un bois de cerf.

Il ne faut pas uniquement avoir l’œil pour trouver, mais aussi un sixième sens ou plutôt de l’intuition.

J’étais entrain de traverser une sapinière, que subitement, j’ai ressenti la présence d'une mue de cerf !

Je me retourne, regarde derrière moi, 10m plus loin, je devine une forme qui pourrait être intéressante .

Je m’approche, regarde toutes ces branches qui dépassent de ce tas de branches de sapin au sol, et là une branche me parle, hé toi viens ici me chercher, je distingue le pouce, le majeur et surtout l’index qui me fait signe de venir.

Je me dis au vu de l’épaisseur du merrain, ce doit être une petite mue d’un jeune cerf.

Faisant le tour du tas de branches, je distingue des andouillers me disant qu’elle n’est pas aussi petite que ça !

M’approche plus, effectivement elle est bien plus grande que je ne me l’avais imaginé, un beau 12 (6 pointes)

Enfin, après la séance photo, ben oui, elle est photographiée comme une star, avant de pouvoir la toucher et la prendre dans les mains.

La voici sortie de cet amas de branches, et comme pour le 14 du 2 mars, j’ai eu l’agréable surprise de découvrir qu’il y avait un surandouiller.

Un beau 14, impossible de mettre la main sur le deuxième afin de réunir la paire, le secteur est très fréquenté par des chercheurs comme moi, que probablement elle a déjà fait un heureux quelque pars, il faut bien en laisser aux autres non ?

Meule 21.5

84cm et 1,8kg

Une fois n’est pas coutume, je vous présente la mue avec ma svelte silhouette.

Comment ça, j’ai du bide ! Hé oui, un peu de poids en surplus ça ne fait pas de mal, après tout, j’ai besoin de réserve pour parcourir tous ces kilomètres

Durant nos sorties en forêt, nous avons pu observer la sittelle torchepot cherchant inlassablement de la nourriture, soit sur les arbres ou au sol.

Vidéo

Un chevreuil se cachant derrière un arbre, mais il a oublié ses fesses

 Il est démasquer, sa tête, c’est un jeune brocard ses bois sont encore en velours.

Petite capture vidéo

Toujours à la recherche d’une mue, que j’ai failli marcher dessus, c’était juste la meule qui dépassait des feuilles mortes.

Une relique

Quelques temps après une autre.

Un an au sol et pas une égratignure

C’est toujours mieux que rien.  

Ce 18 mars par 4° en température extérieur, je passe au rucher pour un contrôle visuel du rucher et des planches d’envols.

En les vérifiant, je constate que pas mal de débris de cires se trouvent devant les planches, c’est le signe que les abeilles augmentent leur consommation, qu’elles augmentent les surfaces de couvain, ne pouvant voler à cause du froid elles éjectent ces débris aux alentour du trou de vol.

Mais il se peut aussi que l’une d’entre elle se fasse piller (pillage latent), et on retrouve les mêmes signes sur la planche d'envole, d’où la difficulté que j’ai cette année à cause de l’absence de vol des nettoyeuses à différencier les deux options.

Par contre, il y a des signes qui ne trompent pas, comme sur cette planche d’envol.

Les débris obstruent pratiquement l’entrée de la ruche, ici aucun doute cette ruche est pillée ! (Pillage violent)

Une petite tape sur le dessus de la ruche pour s’assurer qu’il y a des abeilles, rien aucun bruissement, inutile d’attendre les beaux jours pour vérifier, même à 4° il n’y plus de risque de faire plus de dégât, il n’y a plus d’abeilles vivantes.

A l’ouverture.

Cette ruche est morte plus une abeille vivante, le dessus est souillé de déjection, nosémose ou stress ?

Le diagnostique.

La vérification de la cause du décès.

1) les traces de diarrhée, morte de nosémose ?

Non, la ruche et les autres cadres sont propres, les déjections ne sont que sur le dessus des trois cadres, cette colonie a subis un stress.

2) Morte de faim, manque de nourriture ?

Non, il reste beaucoup de nourritures.

Les cadres ont été pillés, comme celui-ci qui est désoperculé partiellement par les pillardes

3) Plus de pollen ?

Non, il y a du pollen.

4) Le couvain ?

Pas de trace de couvain ni œufs, la reine ?

Une inspection des abeilles mortes au fond de la ruche, elles sont peu nombreuses, les abeilles ont quitté la ruche pour mourir.

Et la reine ? Pas de reine parmi les abeilles mortes.

Une inspection plus approfondie des cadres, révèle la cause de l’effondrement de cette colonie.

Les cadres contiennent des restes de cellules royales.

Cette ruche a perdu son pilier qui est la reine, au vu des abeilles mortes restantes, on peut supposer que la ruche a déjà perdu la reine en automne, ce qui explique le peu d’abeilles restantes.

On peut aussi trouver d’autres cas de figure.

1) Beaucoup d’abeilles mortes avec la reine, cadres vides = morte de faim

2) Des abeilles mortes avec la reine, cadres de rive avec provisions, des cadres avec des abeilles à l’intérieur tête dans l’alvéole = cette colonie et morte de faim, la grappe étant trop faible par grand froid pour se déplacer à atteindre les cadres de rives.

3) Quelques abeilles vivantes avec la reine, cadres pleins mais des traces de diarrhée = nosémose (ruche à supprimer)

4) Intrusion d’une sourie = cadres et abeilles de grignoter, souillure urinaire, également des traces de débris à l’extérieur, mais plus gros que des débris de pillage et des débris d’abeilles.

Pour les débutant je conseille le petit livre « Au trou de vol » de H. Storch (S'il est encore édité ?)