Cette fin de saison en septembre à l’arrivée au rucher, je remarque une effervescence anormale.
Je me doutais de ce qui s’y passe, j’ai eu la maladresse d’oublier de fermer l’armoire à vieux cadres à miels, qui étaient destinés à être distribué aux abeilles pour l’hivernage.
A l’ouverture de la porte du rucher, mes yeux se dirigent droit sur l’armoire à provision.
Elles n’ont pas mis longtemps à trouver l’ouverture !
Durant cette fin de saison, les rentrées de nourriture se faisant rare, les abeilles se ruent sur toutes goûtes de miel qui traînent, et cette petite fente leur a suffit.
Arrivant de partout, des fenêtres, des fentes du rucher, elles se ruent sur l’armoire.
A l’ouverture un nuage d’abeilles surgie comme libéré d’un emprisonnement, et vol vers la sortie toutes en me bousculant comme des taureaux sortie d’une arène, mais sans piqûre elles sont bien trop lourdes et gorgées de miel pour piquer.
Il est temps d’agir, à l’aide de l’enfumoir il faut crée un épais nuage de fumée.
Leur donnant l’impression que le rucher est en feu, ils s’empressent de sortir du rucher, en fuiant elles claquent comme un vacarme de grêlon contre les vitres.
Bientôt l’intérieur n’est que fumée
Les fentes du rucher laissent entrevoir les rayons de soleil.
Créant des jeux de lumières.
Après quelques minutes, une inspection de l’étendu des dégâts, qui sont bien pire de ce que j’aurai pu imaginer.
Sur une quantité d’environ une quarantaine de kilos de miel entreposé dans les cadres, ne reste plus que deux ou trois kilos.
Au bas de l’armoire ne reste qu’une épaisse couche d’opercules des cristaux de miels cristallisés et de quelques abeilles mortes d’épuisement.
Sur le sol, des cadavres d’abeilles mortes d’épuisement et de batailles. Et dire que tout ça est arrivé juste pour une petite ouverture 1 cm sur 50 de haut.
En conséquence tous les cadres sont irrécupérables, littéralement déchiquetés par les abeilles, des cadres supplémentaires qui ont été fondu.