Après la récolte du châtaignier, changement de lieu dans la nuit du 10 juillet elles ont été transhumées vers le dernier emplacement de l’année.
De nuit
De jour
Emplacement prévu pour la récolte du sapin, mais là il n’y a pas grand-chose à espérer.
Les conditions météos se sont dégradées depuis leurs arrivées, il pleut, il fait frais, pratiquement plus de vol.
Les ruches se dépeuplent, un rayon de soleil les abeilles partent butiner, surprises par des trompes d’eau, le refroidissement qui s’en suit, elles sont prisent au piège et meurent.
Encore une année médiocre, déprimant de se donner tant de peine toute l’année pour pas grand-chose.
Mais je ne vais pas me plaindre la récolte d’acacia a été bonne, le châtaignier moyen, ça suffit pour couvrir les frais.
Il reste encore quatre semaines avant la fin de la saison, qui sait, l’espoir fait vivre.
Mais il n'y a pas que les abeilles qui sont attirées par cette plante, papillons, bourbons, syrphes et bien d'autres la visitent. Ici sur cette vidéo un syrphe se régale un court instant avant d'être chassé, par qui ?
Dimanche dernier le 05.07 j’ai procédé à la récolte du châtaignier, dans les mêmes conditions que l’année dernière.
Les caisses à l’arrière ont été remplies avec les cadres de miel.
Malheureusement le pillage et l’effervescence prouvent bien la fin de toute miellée. Travail impossible à réaliser prêt des habitations !
Les caisses sont prises d’assauts.
Après la récolte, l'énervement n’a pas faibli toutes les abeilles sont à l’extérieur, protègent l’entrée du trou de vol de l’arrivé des abeilles du voisinage !
Vous me direz, pourquoi ne pas décaler la récolte un autre jour ? Vous aurez raison !
Mais la raison et que quand on travaille la semaine, il n’est pas toujours facile de gérer l’emploi du temps.
Je prévois de déplacer cette semaine ces ruches sur un autre emplacement, dans les sapins, et pour le transport il faut qu'ils soient vide.
Il est important qu’ils soient sur place quand la miellée redémarrera. (L’espoir fait vivre)
Début mai j’ai procédé au semis de la phacélie, en prévision d’une rupture de miellée de miel de foret, ou du sapin.
Et j’ai bien fait de la planter, puisque la miellée de sapin est stoppée.
En pleine floraison.
Avec un mélange jaune de moutarde.
Les abeilles se ruent sur ce champ entre deux averses. Mais ce n’est pas pour autant que je produirais du miel de phacélie, les rentées suffisent juste pour subvenir à leurs consommations journalière, elles contribuent à stimuler la reine à pondre en attendant le retour de jours meilleurs, et cela permet de maintenir les ruches en forme
Pour plus d’information sur la plante vous pouvez visiter KrissNature
Les conditions météo se sont dégradées, de gros orages, des trompes d’eau ont littéralement balayé les pucerons des branches. Les traces de gouttelettes sont quasi nulles
La récolte du châtaignier a été faite hier dans la difficulté. Ne reste plus qu’à patienter le retour de jours meilleurs.
Ça fait quinze jours que je surveille les premiers signes d’une éventuelle miellée de sapin.
Premier signe, les abeilles se dirigent droit vers les forêts de sapin (les petits points brun sur la photo), qui se situent à vol d’oiseau à une distance d’un à trois kilomètres du rucher.
Comment vérifier si ce sont bien les sapins qui miels ?
Pour ça, j’ai un coin, repère de quelques vieux sapins qui sont les premiers à miellées. SAPIN Péctiné (Abies alba)
Je les ai choisi parce qu’il y a des feuillus sous leurs branches, et pour quelle raison ?
Tout simplement les gouttelettes projetées par les pucerons sont bien visibles sur les feuilles.
Sur ces premières observations on trouve déjà les premières gouttelettes, ce n’est pas encore la grande miellée mais si les conditions météos s’améliorent ça va démarrer.
Aujourd’hui, augmentation des traces d’un début de miellée.
Ne reste plus qu’à trouver le puceron sur la branche, pour confirmer la miellée.
Êtes-vous capable de trouver le puceron sur cette branche ? (Facile)
Petit contrôle aujourd’hui, et malheureusement une ruche a essaimé, mais la récolte s’annonce assez bonne, malgré une météo médiocre depuis l’arrivée sur cite.
Le miel de châtaignier un des miels les plus puissants et les plus persistants de nos miels français.
Ils se distinguent par certains éléments très caractéristiques.
Analyse sensorielle :
Issus à la fois de nectar et/ou de miellats, la coloration est très variable et va d’un brun clair à un brun très foncé. La composition en sucres en fait des miels à cristallisation lente et assez grossière. C’est surtout par la saveur et l'arôme qu’il se démarque des autres miels. L’odeur est puissante, forte, persistante. En entrant dans une miellerie, on sait immédiatement si l’on extrait du miel de châtaignier.
La saveur est toujours amère voire très amère. « On aime où on n’aime pas »